Joanton escriguet :
Mas dins lo cas de Maurens, es pas segur que lo suffixe siá –ingos germanic Las grafias ancianas an totas la finala –encs, -encx, latinisada –encum. L’ipotesi d’Astor es « Formation gallo-rom : np lat Maurus avec suff gaul. latinisé -incum ; mais fait intéressant : l’adaptation du latin maurus = brun au contexte de composition germ. > difficulté de distinguer entre forme latine ou germ. ». E veiquí çò que ne’n disiá io :
Le produit des formations germ. de noms de domaines avec le suffixe d’appartenance *-ingos est graphié généralement en oc - ens (cf pour Vanxains, Festalemps, Mauzens …). Je suppose que le nom germ. latinisé donné par Nègre fait partie des formations dont parle Astor. S’il s’agit d’un nom de personne latinisé passé ensuite comme tel en oc, le suffixe et son évolution sont-ils les mêmes ? Et ne pourrait-il s’agir d’une formation occitane sur le n de bpt Maur (de St Maur) avec le suff. oc d’appartenance -enc qui a été très employé dans les terriers ? Dans celui des seigneurs d’Abzac (XVe), les maynes et tenures sont appelés indifféremment : la Gonteria ou lo mas Gonteyrenc (des quantités d’exemples de ce type : la Fauria / lo mas Faurenc, La Beneychia / lo mas Beneychenc etc.; et les tenanciers de La Vilania sont appelés collectivement au pluriel los Vilanencs… On voit comment cette formation d’un nom de domaine, a partir d’un nom de personne, a pu devenir un nom de famille, qui a pu ensuite être pris lui-même comme toponyme…
L’origina n’es laidonc pas segura, e io pausava la question : Maurens ou Maurencs ?